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Un assassin pédophile devient père en prison
Auteur : Jivan 
9/45

Date :    17-01-2024 07:39:15



10/ N'as tu pas été prévenu que mademoiselle Amy est la spécialiste de tout et de rien ?

Trois interventions "matinales" puériles......... vides de sens ........ hormis une attaque personnelle et ciblée

Affligeant !

..... et rien sur la conférence de Presse de TON Président ?

Auteur : Odette34  
10/45

Date :    17-01-2024 09:29:31


Nordahl Lelandais devenu père : le droit, le sexe et la prison
Le droit à la sexualité n'est pas formellement reconnu aux détenus, mais les unités de vie familiale, créées en 2003, ont ouvert la voie à un droit à l'intimité. Qu'en est-il de Nordahl Lelandais ?

Condamné à la réclusion à perpétuité en 2022 pour les meurtres du caporal Arthur Noyer et de Maëlys, et reconnu coupable d'agression sexuelle sur l'une de ses petites-cousines, Nordahl Lelandais est devenu papa en prison, a révélé vendredi 12 janvier Le Parisien. Un fait qui a de quoi surprendre (voire choquer). Mais comment est-ce possible ?

En réalité, le maintien des liens familiaux est un droit fondamental reconnu aux détenus ; il comprend notamment les droits de visite et de correspondance. Ce droit est consacré par la jurisprudence de la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH), au titre de l'article 8 de la Convention dont la Cour assure l'application (« Toute personne a droit au respect de sa vie privée et familiale, de son domicile et de sa correspondance »). En droit interne, ce principe a été rappelé à l'article 35 de la loi pénitentiaire du 24 novembre 2009, qui énonce que « le droit des personnes détenues au maintien des relations avec les membres de leur famille s'exerce soit par les visites que ceux-ci leur rendent [au parloir], soit, pour les condamnés et si leur situation pénale l'autorise, par les permissions de sortir des établissements pénitentiaires ».

En revanche, en tout cas en France, le droit à la sexualité des détenus n'est reconnu par aucun texte. « Pour autant, les pratiques sexuelles sont monnaie courante en prison et celles-ci peuvent prendre plusieurs formes : admises ou tolérées, clandestines ou imposées [il s'agit alors d'un viol]

S'il n'est pas réprimé en soi, l'acte sexuel en détention, notamment au parloir, est constitutif d'une faute disciplinaire du deuxième degré

« En pratique, il peut y avoir une certaine tolérance, qui dépendra notamment du surveillant affecté aux parloirs et du profil du détenu », admet Ivan Gombert, secrétaire national du syndicat des directeurs des services pénitentiaires (FO). Certains surveillants fermeront les yeux sur les ébats – toujours furtifs et souvent considérés comme dégradants – qu'un détenu pourra avoir avec la personne qui lui rend visite. Des enfants naissent chaque année de ces relations plus ou moins clandestines : « les bébés parloirs », dont aucune étude quantitative connue n'est venue évaluer le nombre.

« Il y a l'application stricte des textes, qui prohibent les relations au parloir, et la pratique, qui peut les tolérer, un peu comme un gendarme indulgent qui laisserait repartir un conducteur en léger excès de vitesse. En tout état de cause, on ne peut pas mettre un surveillant devant chaque box », poursuit Ivan Gombert.

Ces « petits arrangements » avec l'administration, comme les qualifie Bruno Py, participent à une forme de paix sociale en détention, au même type que l'usage d'un téléphone portable ou la consommation de cannabis, théoriquement interdits mais largement répandus. « De la tolérance à l'arbitraire, il n'y a bien souvent qu'un pas ; c'est en tout cas une notion subjective, étroitement dépendante de la politique et de l'état d'esprit du chef d'établissement. Un détenu qui se conduit bien aura toutes les chances de se voir affecter un parloir au dernier créneau horaire ou dans le box du fond, pour plus de tranquillité ; un détenu mal vu par l'administration n'aura pas droit à ces égards », observe Bruno Py.

Certains juristes militent pour que le droit à la sexualité soit pleinement consacré, considérant que la rétention de la libido, la privation de tout contact charnel est une pression physique, voire un châtiment corporel, qu'aucun texte de loi ne prévoit. L'article 5 de la Déclaration des droits de l'homme de 1789 proclame que « tout ce qui n'est pas défendu par la Loi ne peut être empêché ». Le président Giscard d'Estaing l'avait théorisé en rappelant que « la prison est une privation de liberté et de rien de plus ». « Juridiquement, je ne vois rien qui puisse empêcher un détenu d'avoir une vie sexuelle, dès lors qu'elle est consentie », estime Bruno Py. La mise à disposition de préservatifs en détention depuis la fin des années 1990, au nom de la lutte contre le VIH, a apporté un démenti à l'occultation pratiquée par l'administration pénitentiaire, sur la sexualité des détenus, sujet tabou par excellence.

Du parloir aux UVF
Sans le revendiquer ni le proclamer, la France – où les pratiques hétérosexuelles entre détenus sont, en pratique, impossibles en raison de la non-mixité des établissements – a ouvert la voie à un droit à la sexualité, en tout cas à l'intimité, il y a une vingtaine d'années.

En 2003 fut ainsi expérimentée à la prison des femmes de Rennes (Ille-et-Vilaine) la première unité de vie familiale (UVF) créée dans notre pays, sur le modèle des dispositifs éprouvés de longue date dans certains pays tels que le Canada. L'expérience a été étendue ensuite aux maisons centrales (pour hommes) de Saint-Martin-de-Ré (Charente-Maritime) et de Poissy (Yvelines), avant d'être généralisée par la loi pénitentiaire de 2009 ; au nom, précisément, du droit au maintien des liens familiaux.

Appartements de deux ou trois pièces installés dans l'enceinte de la prison – toutes n'en sont pas dotées, on en recensait 174 dans une soixantaine d'établissements, en 2022 –, les UVF permettent aux détenus qui en bénéficient d'accueillir leur conjoint, éventuellement leurs enfants, à défaut un proche ou un concubin, pour une durée de 6 heures (il en va toujours ainsi la première fois), de 24 heures, 48 heures ou 72 heures, ce une fois par trimestre. Chaque séjour en UVF est accordé sur décision expresse du chef d'établissement, au cas par cas et à la lumière d'un rapport établi par les travailleurs sociaux et les surveillants des parloirs. Tout refus de la direction doit être motivé.

Il est des situations extraordinaires que l’on peut apprécier avec bon sens. (Martine Herzog-Evans, juriste)
Les visiteurs des UVF sont soumis au portail de détection ; des rondes de contrôle sont effectuées et un dispositif de vidéosurveillance est installé à l'extérieur de ces quartiers très particuliers mais, pour le reste, l'intimité du détenu et de ceux qu'il « reçoit » est préservée. En pratique, ces unités accueillent surtout des détenus condamnés – plutôt que des prévenus en attente de jugement –, le plus souvent à des longues peines et non-éligibles à des permissions de sortie.

Est-ce dans ce cadre que Nordahl Lelandais, condamné en 2022 à la réclusion criminelle à perpétuité pour les meurtres de la petite Maëlys et du caporal Arthur Noyer, est devenu père d'un enfant, conçu en prison et âgé aujourd'hui de deux mois, comme l'a révélé Le Parisien ? Ou cet enfant est-il né d'une relation sexuelle consommée dans le cadre d'un parloir, et donc en infraction avec le règlement ?

Au fond, cette précision importe peu.
Comme le rappelle la juriste Martine Herzog-Evans, spécialiste du droit de la peine, le chef d'établissement où « les faits » se sont produits aurait pu les empêcher : en faisant mieux surveiller ses parloirs ou en s'abstenant de donner suite aux demandes d'UVF formées par Nordahl Lelandais, au nom de la sécurité ou de l'ordre public.

Cette spécialiste du droit de la peine en est convaincue : le maintien des liens familiaux réduit fortement la récidive, comme l'ont montré de nombreuses études criminologiques. Mais comme en écho aux réactions ulcérées des proches des victimes de Lelandais – « c'est au-delà du réel », s'est ému le père de Maëlys –, elle ajoute qu'« il est des situations extraordinaires que l'on peut apprécier avec bon sens ».

lepoint.fr




Auteur : Odette34  
11/45

Date :    17-01-2024 09:33:36


L’enfant aurait néanmoins été conçu après le transfert de son géniteur au centre pénitentiaire d’Ensisheim, dans l’enceinte même de la prison alsacienne. L’établissement dispose de petits logements où les prisonniers peuvent s’isoler avec un ou plusieurs de leurs proches. C’est vraisemblablement pendant ces moments d’isolement que l'ancien maître-chien et sa compagne auraient construit leur relation.

Toujours selon cette source, la compagne de Nordahl Lelandais aurait "entre 33 et 35 ans" et résiderait justement à Ensisheim, à quelques centaines de mètres de l’établissement pénitentiaire où est incarcéré le quadragénaire.

"À gerber"
Si Me Mathieu Moutous, l'un des avocats du détenu, insiste sur le fait que "la privation de liberté n’entraîne pas la suppression des autres droits, notamment celui d’avoir une compagne ou de devenir père", la naissance du fils du meurtrier multirécidiviste a suscité de vives réactions.

www.lindependant.fr/2024/01/16/nordahl-lelandais-devenu-pere-en-prison-entre-33-et-35-ans-habite-a-cote-de-la-prison-on-en-sait-plus-sur-sa-compagne-et-la-mere-de-lenfant-11699846.php#:~:text=Nordahl%20Lelandais%2C%20condamn%C3%A9%20%C3%A0%20la,%C3%A2g%C3%A9%20d'environ%20deux%20mois.
Auteur : Odette34  
12/45

Date :    17-01-2024 09:41:09


On peut supposer que la mère de cet enfant, sera aidée par nos impots avec toutes les aides pour les mères célibataires et si sur le marché elle ne travaille pas ..
Auteur : Amy 
13/45

Date :    17-01-2024 09:42:24


Post 10
"Pour info, c'est pas le juge qui décide qui peut avoir un parloir avec un condamné, c'est la prison."
Non, c'est faux car c'est toujours et d'abord permis par un magistrat.

"Depuis la loi pénitentiaire de 2009, toutes les personnes détenues peuvent en principe bénéficier de visites en UVF, au moins une fois par trimestre, sous réserve pour les prévenus de l'accord du magistrat saisi du dossier de la procédure (Article 36 de la loi pénitentiaire n°2009-1436 du 24 novembre 2009)."
oip.org/fiche-droits/parloirs-salons-familiaux-et-unites-de-vie-familiale/#:~:text=Depuis%20la%20loi%20p%C3%A9nitentiaire%20de%202009%2C%20toutes%20les%20personnes%20d%C3%A9tenues,1436%20du%2024%20novembre%202009).

Bref, n'en déplaise à ceux qui contestent sans faire l'effort de vérifier une info comme une intox, cet enfant a donc été conçu avec l'aval d'un magistrat.
Et je parie que même CHATCGT le savait .
Auteur : Amy 
14/45

Date :    17-01-2024 09:49:40


Il sait donc peut-être aussi le nom de cet émérite magistrat que ce criminel devrait peut-être remercier en le faisant parrain de cet enfant.
Auteur : Odette34  
15/45

Date :    17-01-2024 11:46:10


Enfin qu'un juge puisse décider qu'un pédocriminel puisse devenir père, ça ne choque personne ?
Auteur : Odette34  
16/45

Date :    17-01-2024 11:55:18


Au fait on entent pas beaucoup Médiapart, Libé ou les féministes là dessus

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