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CONSOMMEZ FRANCAIS !!!
Auteur : Odette34  
33/80

Date :    07-02-2024 13:40:07


RÉDUIRE LA QUANTITÉ PLUTÔT QU'AUGMENTER LE PRIX

Quand le prix sur l'étiquette ne change pas, mieux vaut vérifier la quantité… et faire attention à la Shrinkflation ! Cet anglicisme, traduit en français par le néologisme « réduflation », désigne une pratique de plus en plus répandue chez les industriels, particulièrement en période d'inflation. Son principe est simple : réduire le poids d'un produit ou le nombre d'aliments d'un paquet plutôt qu'augmenter son tarif – ce qui revient, finalement, à une hausse du prix au kilo.

Fin 2022, l'UFC-Que Choisir listait ainsi plusieurs grandes marques qui n'hésitent pas à user de cette technique. « Citons le Fanta orange, dont le volume est passé de 1,5 à 1,25 litre (une baisse de 17 %) d’une année sur l’autre alors que le prix au litre a augmenté de 19 % [...] Les Doritos Sweet Chili Pepper maigrissent de 20 g (soit – 8 %) pour tomber à 230 g, alors que leur tarif s’arrondit de 33 % », dénonçait ainsi l'association de défense des consommateurs sur son site internet.

marianne.fr
Auteur : Odette34  
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Date :    07-02-2024 17:49:19


Produits plus chers mais moins bons : qu’est-ce que la « cheapflation » ?

Après la shrinkflation, la cheapflation arrive dans les rayons des supermarchés. Foodwatch accuse, notamment, les marques Fleury Michon, Maille et Milka d’y avoir recours. Explications.

En ce début d'année 2024, l'inflation alimentaire ralentit. Mais d'autres phénomènes, telles la shrinkflation ou la cheapflation, menacent le pouvoir d'achat des Français et la qualité des produits alimentaires.

Alerte à la « cheapflation » ! Ce mardi 6 février, Foodwatch, organisation luttant pour la transparence dans le secteur alimentaire, a accusé plusieurs industriels de l'agroalimentaire de changer leurs recettes « en catimini », tout en augmentant leurs prix.
Pis, ces entreprises réduiraient ainsi la qualité nutritionnelle de leurs produits. C'est ce qu'on appelle la cheapflation, néologisme né de la contraction du terme anglais cheap – bon marché ou bas de gamme, en français – et inflation. Dans une enquête, l'organisation accuse six marques d'avoir eu recours à ce procédé légal, mais critiquable.

Les chocolats After Eight, les rillettes de poulet rôti Bordeau Chesnel, le colin Findus, le surimi Fleury Michon, la moutarde Maille, les gâteaux au chocolat Milka… D'après Foodwatch, ces produits ont vu leurs recettes modifiées et leurs prix au kilo augmentés, parfois jusqu'à + 47 %.

L'idée est de supprimer ou de remplacer des ingrédients par des substituts moins coûteux. Problème, selon l'organisation, ce changement n'est pas sans conséquence : « On a l'impression que [la cheapflation] impacte la qualité : les produits épinglés contiennent moins d'ingrédients dits “nobles” (viande, poisson), de l'huile de palme à la place de l'huile de tournesol ou encore de moins en moins d'œuf dans la mayonnaise. Foodwatch s'inquiète, car ces changements de recettes sont bien sûr opérés en catimini alors que les prix augmentent. »

lepoint.fr
Auteur : Odette34  
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Date :    08-02-2024 13:28:28


Origine des miels
L’étiquetage sera généralisé à l’Union européenne

L’objectif principal était de « lutter contre la fraude », précise le Parlement. Le miel est en effet l’un des aliments les plus trafiqués : d'après des enquêtes de la Commission, presque la moitié des importations est adultérée par ajout de sucre ou de sirop de glucose, afin de réduire les coûts de production.
Mais il en sera bientôt fini du vague « UE-non UE » englobant la terre entière en guise d’indication de l’origine. Les étiquettes devront clairement indiquer les pays de provenance du miel, ainsi que le pourcentage provenant des quatre premiers pays. Et si ces quatre pays représentent moins de la moitié du miel, alors les pourcentages devront être indiqués pour tous les pays. La Commission propose également de mettre en place un système de traçabilité permettant de remonter jusqu’à l’apiculteur récoltant ou à l’importateur.

La France est en avance sur certaines de ces exigences, puisque les pays d’origine du miel doivent déjà être mentionnés sur les emballages.
Une obligation trop souvent contournée par les metteurs en marché, quand ils s’approvisionnent via des plateformes d’achat européennes.

Espérons que cette nouvelle loi européenne contribuera à rétablir la santé de la filière apicole hexagonale, en grande difficulté depuis 1 an. Les industriels et les distributeurs préfèrent mettre en rayon des miels d’importation moins chers plutôt que d’augmenter la part de miel français, plus onéreux, dans leurs approvisionnements.

L’interception fin janvier d’un camion entier de miel ukrainien destiné au plus gros embouteilleur de miel français, Famille Michaud Apiculteurs, lors des récentes opérations de blocage par les agriculteurs, l’illustre.

www.quechoisir.org/actualite-origine-des-miels-l-etiquetage-sera-generalise-a-l-union-europeenne-n116326/?utm_medium=email&utm_source=nlh&utm_campaign=nlh20240207&at_medium=email&at_emailtype=retention&at_campaign=nlh20240207
Auteur : Odette34  
36/80

Date :    14-02-2024 13:34:41


Qui sont les grands gagnants d’un système de libre circulation des capitaux et des marchandises dont l’Europe a amplifié la logique ?
Les enseignes de grande distribution se livrent une guerre des prix pour attirer le chaland (guerre d’autant plus féroce que leur modèle est fragilisé par le commerce en ligne).
Cette guerre – qui ne fait pas baisser les marges des distributeurs puisqu’ils restent parmi les plus grosses fortunes de France – s’exerce soit directement sur les agriculteurs, soit sur les clients des agriculteurs, l’agro-industrie.

Les agro-industriels, priés de baisser leurs prix dans des négociations plus que brutales et priés par leurs actionnaires de verser des dividendes toujours mirobolants, étranglent les agriculteurs ou vont se fournir ailleurs, avec la complicité d’une Union européenne qui leur a facilité la tâche en organisant le dumping social à l’intérieur même de l’Europe, le tout maquillé par un système d’étiquetage pensé pour induire le consommateur en erreur sur l’origine de ce qu’il achète.

Soyons clairs : ce système est celui qui a détruit l’industrie française et il est en passe de détruire ce qui reste d’agriculture.
C’est ce même système qui a éradiqué le textile européen en incitant les marques à faire fabriquer en Chine ou au Bangladesh.
Et, là aussi, les marques en question sont désormais en train de disparaître, vidant les centres-villes de ce qu’il restait de commerces, car la magie du numérique permet à une marque chinoise comme Shein de recruter ses acheteurs sur les réseaux sociaux et de flatter la frénésie de consommation de jeunes gens dont on a tout fait pour qu’ils ne réfléchissent surtout pas au modèle économique qu’ils sont en train de valider.

On pourrait ajouter dans cette description le jeu délirant des instances européennes, qui défendent une écologie déconnectée de toute réflexion sur les conditions et le lieu de production : on peut polluer, du moment que c’est ailleurs qu’en Europe.
Les États-Unis, avec l’IRA (Inflation Reduction Act), ont fermé leurs portes aux panneaux photovoltaïques chinois en favorisant leur propre filière.

Les panneaux chinois, produits dans des conditions écologiques et sociales effarantes, sont donc en train d’inonder à bas prix une Europe qui subventionne les énergies renouvelables mais préfère voir mourir ses propres producteurs pour afficher un bilan carbone flatteur.

www.marianne.net/agora/les-signatures-de-marianne/natacha-polony-agriculteurs-citoyens-comment-nous-nous-sommes-fait-rouler-dans-la-farine
Auteur : Jivan 
37/80

Date :    14-02-2024 13:37:12



tu nous fais "bouffer" le même plat ts les jours !

" Marianne a cinq enfants ..... tralalala "
Auteur : Odette34  
38/80

Date :    20-02-2024 08:26:20


"Préparé en France", ça veut dire quoi ? Les labels, l'arme des industriels pour tromper les consommateurs

L’Union européenne refusant d’imposer la traçabilité des ingrédients dans les produits transformés, la France a mis en place, en février 2014, un label certifiant l’origine des viandes. Dix ans plus tard, certains industriels abusent du symbole tricolore pour induire le consommateur en erreur.

Après avoir, dans un premier temps, tenté d’empêcher la mise en place des codes qualitatifs contraignants pour leurs intérêts financiers, puisqu’il s’agit de défendre ceux du consommateur, les industriels de l'agroalimentaire s’évertuent à jouer sur les ambiguïtés visuelles pour valoriser, sous une forme trompeuse, la malbouffe qui les enrichit. Rien de ce qui améliore la marge n’est à négliger. D’autant plus que les méchants agriculteurs se rebiffent sec…
En l’occurrence, la confusion vient de la similitude esthétique entre le label Origine France ou Viande de France, désignant les produits transformés à base de viandes françaises, et les mentions « fabriqué en France », « préparé en France », « cuisiné en France », inscrites sur fond tricolore sur l’emballage ou l’étiquette d’un produit industriel transformé.

Le premier, le vrai, est un label représentant un hexagone bleu-blanc-rouge sur lequel figurent le nom et le symbole visuel de l’animal concerné : « viande bovine française », « volaille française », « le porc français », « viande d’agneau français », garantissant, de fait, que ladite viande provient d’un animal « né, élevé, abattu en France ». Indication officielle, instaurée en février 2014 à l’initiative de Stéphane Le Foll, ministre de l’Agriculture, susceptible d’être contrôlée et vérifiée par la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes.

Le second, ambigu mais tout à fait légal, spécifie simplement que le produit a été transformé sur le sol français mais ne garantit en aucun cas que l’ingrédient utilisé pour sa préparation soit d’origine française, bien au contraire.

marianne.fr

Auteur : Odette34  
39/80

Date :    20-02-2024 08:29:48


INDUIRE EN ERREUR
Le fait de préciser que l’élaboration du plat cuisiné, de la salaison ou de l’entremets a été réalisée dans une usine située en France implique évidemment que l’aliment entrant dans sa composition a été importé.
Logique, sans quoi, quel industriel s’en priverait, il serait indiqué « origine France ». Et c’est précisément là que le bât blesse.

Une telle ­similitude visuelle, même si l’information est distincte, ne peut qu’induire le consommateur en erreur. Qu’est-ce qui ressemble plus à une cocarde tricolore qu’une autre cocarde tricolore ? Ainsi les pouvoirs publics, à savoir le ministère de l’Économie et celui de l’Agriculture, n’auraient jamais dû consentir de statut officiel à cette forme inévitablement trompeuse de label.
Une chose est d’indiquer le lieu de production, autrefois signalé en petits caractères avec un « produce of France », au derrière du paquet ou sur la contre étiquette, une autre est d’en faire une mise en scène cocardière avec drapeau français et logo tricolore en plein milieu de l’emballage.

Comment les non-initiés peuvent-ils se douter que le cordon-bleu du chef ventru sur lequel est nettement indiqué « préparé en France » ne contient pas un gramme de poulet français ?
Auteur : Odette34  
40/80

Date :    20-02-2024 08:35:26


En observant la liste des composants, on lit très clairement « viande de poulet ou de dinde origine UE ». Tiens donc, origine Union européenne ?

À cette nuance près que la réglementation décrète qu’un produit alimentaire importé de l’extérieur de l’Union peut bénéficier du label Origine UE dès lors qu’il a subi une transformation sur le sol européen.

Prenons l’exemple de ce poulet industriel ukrainien, importé par millions de tonnes avec exemption de droits de douane, qui arrive en Pologne ou en Roumanie. Le seul fait de le remballer, de le conditionner, de le saler ou de le précuire, suffit pour en faire un produit polonais ou roumain, donc avec ce label. Rien ne dit que la volaille UE du cordon-bleu « préparé en France » n’est pas du poulet ukrainien vendu à la France, via la Pologne, par l’oligarque Yuriy Kosiuk, propriétaire du groupe géant MHP, dont le siège est à Chypre.
Au nom du libre-échange instauré à l’initiative de Jacques Delors, président de la Commission européenne en 1986, avec la signature de l’Acte unique, la traçabilité des ingrédients entrant dans la composition des produits transformés n’est pas obligatoire dans l’UE.

En effet, la Commission considère que le consommateur n’a pas à savoir d’où proviennent les viandes contenues dans les plats cuisinés dans la mesure où cette information pourrait l’inciter à privilégier la production nationale et porter ainsi préjudice au principe euro-sacré de la libre circulation des marchandises.
Donc oui à une traçabilité sur les produits frais en vente directe, viandes et poissons, comme c’est le cas depuis le scandale de la vache folle, mais non à celle qui pourrait restreindre les profits financiers des industries agroalimentaires et de la grande distribution.
[url]https://www.marianne.net/art-de-vivre/prepare-en-france-ca-veut-dire-quoi-les-labels-larme-des-industriels-pour-tromper-les-consommateurs?

[url]http://www.marianne.net/art-de-vivre/prepare-en-france-ca-veut-dire-quoi-les-labels-larme-des-industriels-pour-tromper-les-consommateurs?
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