Auteur : Odette34  

JO 2024 : Les épreuves de natation en eau libre auront lieu à Toulouse, dans la Garonne

Le couperet est tombé : la Seine est trop polluée pour accueillir les épreuves olympiques de natation en eau libre et du triathlon. Le comité d’organisation des JO vient d’annoncer sa décision de délocaliser les deux compétitions. Plusieurs scénarios ont été envisagés, avant de trancher : les athlètes nageront dans la Garonne, à Toulouse.

triathlon natation JO 2024 Toulouse
Les Jeux olympiques de Paris 2024 seront sans nul doute l’événement sportif de l’année en France. Les athlètes du monde entier vont ainsi converger vers la Capitale pour disputer leurs compétitions respectives du 26 juillet au 11 août, puis du 28 août au 8 septembre pour les Jeux paralympiques. Mais une nouvelle est venue troubler l’organisation bien rodée du comité d’organisation des Jeux : l’annulation des épreuves en eau libre prévues dans la Seine. La raison ? La pollution excessive du fleuve. En effet, les différentes analyses de l’eau, réalisées sur 14 points de prélèvement, ont confirmé la présence, à des seuils non règlementaires, de deux bactéries attestant d’une contamination fécale : l’Escherichia coli et des entérocoques.


Toulouse, grande gagnante
À moins de quatre mois de l’ouverture des JO, et malgré les efforts de la Ville de Paris pour assainir la Seine, le comité d’organisation a préféré prendre les devants, pour ne pas avoir à gérer des impondérables de dernière minute. Ainsi, les instances olympiques annoncent la délocalisation des épreuves en eau libre, celles du triathlon et du paratriathlon. Après avoir simplement envisagé le report des compétitions de quelques jours, les organisateurs ont finalement opté pour une solution plus radicale. Encore fallait-il trouver un plan B… C’est désormais chose faite : la natation en eau libre des JO 2024 aura lieu dans la Garonne, à Toulouse. En effet, le fleuve présente une bien meilleure qualité de l’eau.

Une nouvelle qui ravit bien sûr les collectivités locales, les acteurs économiques et les Toulousains eux-mêmes. C’est une opportunité inattendue et hors normes qui s’offre aujourd’hui à la Ville rose. D’abord, parce que les retombées financières vont être considérables, et parce que Toulouse va rayonner à l’international, huit mois après avoir déjà accueilli la Coupe du monde de rugby. Ce changement de lieu offre donc une perspective excitante, car il permettra aux athlètes et aux spectateurs de découvrir de nouveaux paysages et de s’imprégner de la culture unique de la région Occitanie.

Auteur : Odette34  

JO de Paris 2024 : un test antidrones confidentiel réalisé au-dessus d'un ministère... a foiré
Info Marianne

À moins de quatre mois de l'ouverture des JO de Paris, le dispositif de lutte antidrones laisse à désirer comme en témoigne un exercice militaire confidentiel dont « Marianne » a eu connaissance. Ça tombe bien : le ministre des Armées Sébastien Lecornu est attendu sur le sujet ce mardi 2 avril, en fin de journée, au Sénat.
Officiellement, le dispositif de lutte antidrones est opérationnel pour les Jeux olympiques et paralympiques de 2024. Telle est la conclusion de l’exercice « Coubertin LAD 2 », qui a regroupé une série de tests effectués du 11 au 15 mars 2024. Or, selon nos informations, au moins l’un d’eux n’a pas été probant. Et pas n’importe lequel.

Réalisé aux abords d’un ministère, à portée de vol de la Place Concorde et du Champ-de-Mars, en plein cœur de Paris, ce test a donné lieu au déploiement du dispositif phare de lutte antidrones : le système « Parade ». Mais ça n’a pas fonctionné, nous assure une source proche du dossier. Ce que confirme auprès de Marianne une huile de l’Armée de l’Air.

Survenu en zone urbaine dense, où se déroulera une bonne partie des épreuves, cet échec ne transparaît pourtant pas dans les conclusions de « Coubertin Lad 2 », abondamment relayées par la presse, conviée à assister à une autre séance de tests. Cette dernière, effectuée sur le tarmac de la base militaire de Vélizy-Villacoublay (Yvelines), s’est déroulée dans des conditions optimales sur une zone plane où rien n’est dissimulé par des immeubles. En clair, ça fonctionne en labo, mais pas in vivo.

Auteur : Odette34  

Une étude montre que Paris pourrait bien suffoquer durant les Jeux. Selon les chercheurs, une canicule pire que celle de 2003 pourrait toucher le pays sur la période: "Des températures qui dépassent le record de 2003 d'environ 4°C" en région parisienne "sont possibles".

Les organisateurs des Jeux entendent "prendre des mesures avec le choix assumé de garder (leurs) engagements climatiques". En effet, Paris 2024 s'est donné l'objectif de diviser de moitié l'empreinte carbone de l'événement par rapport aux éditions précédentes. C'est ainsi qu'il a été décidé de ne pas installer de climatisation dans les chambres du village olympique. "Certaines délégations ont demandé à l'ajouter, mais ils sont minoritaires", précise Lambis Konstantinidis.

Joint par BFMTV.com, Santé publique France se dit également sur le pont. "Compte tenu du nombre de spectateurs attendus nous sommes particulièrement vigilants sur ce point", assure l'agence. Une "surveillance spécifique en lien étroit avec le ministère de la Santé et Paris 2024" est mise en place, "quelle que soit la vigilance météorologique de Météo France".

En plus des dispositifs mis en place chaque été, "une diffusion accrue de certains de ces outils en anglais (notamment affiches et dépliants) est prévue". Pour l'heure, Santé publique France juge toutefois "difficile de prédire les fluctuations et la vulnérabilité de la population présente pendant les JOP et donc l'impact sur l'augmentation des recours aux soins".

Fontaines et espaces ombragés
Ceux qui ont déjà connu la déplaisante expérience de prendre les transports bondés durant une vague de chaleur savent que la perspective des Jeux olympiques peut être quelque peu préoccupante.

La SNCF prévoit 22 îlots de fraîcheur installés sur les parvis de neuf grandes gares concernées, avec des ombrages et de la végétation pour accueillir les visiteurs en cas de chaleur.

En outre, depuis le 1er janvier 2022, la loi rend obligatoire l'installation d'une fontaine d'eau potable dans tous les lieux publics accueillant plus de 300 personnes simultanément. Si c'est aujourd'hui loin d’être le cas, la région Île-de-France promet d'ajouter "des fontaines à eau dans 120 stations et gares" d'ici l'été. En cas de canicule, des agents et bénévoles distribueront également des bouteilles d’eau, malgré l'engagement de n'avoir aucun plastique à usage unique durant les JO.

Contactée, la mairie de Paris indique que 175 fontaines seront déployées dans l'espace public "contre 65 à l'été 2023", dont des systèmes brumisants. Pour les sites de festivités et de cérémonies, "l'intégration des dispositifs de zones d'ombre et de rafraîchissement est prévue dans les cahiers des charges".

Des "espaces dédiés" sur les sites de compétition
De la même manière, les abords des sites de compétition seront équipés de fontaines, "une pour 300 personnes", précise Paris 2024. En outre, selon la mairie, "le parcours spectateur a été conçu pour limiter au maximum les temps d'attente exposés au soleil" et des abris protecteurs seront mis sur pied. Les flux pourront également être "adaptés en fonction de la météo".

"Il sera possible d'acheter sur place boissons, rafraîchissements et équipements protecteurs (casquette, éventails, crèmes solaires, etc.) dans les différents points de vente proposés", ajoute la ville de Paris.

Le COJOP prévoit également d'envoyer à chaque spectateur un guide de bonnes pratiques "basiques" ainsi qu'une notification adaptée pour informer sur les températures particulières du jour du billet et des informations sur le site de la compétition.

Concernant les épreuves en intérieur, certains lieux sont déjà climatisés, d'autres le seront pour le temps des Jeux, d'autres de manière pérenne. Pour les sites à l'extérieur, Lambis Konstantinidis souligne que "des espaces pour se reposer, s'hydrater et avoir de l'air frais" seront mis à disposition du public.

Lors des éditions précédentes, des épreuves ont pu être anticipées ou retardées en raison des conditions météorologiques mais jamais annulées. Dans le présent cas, chaque fédération internationale a été contactée et certaines ont transmis des seuils de vigilance et des températures au-delà desquelles il n'est pas envisageable d'organiser la compétition. "Nous avons collecté ces données et les avons intégrées dans notre calendrier", affirme Lambis Konstantinidis.

À titre d'illustration, les compétitions au Grand Palais se tiendront tôt le matin ou plus tard le soir pour réduire l'effet de serre de la grande verrière.

rmcsport.bfmtv.com/jeux-olympiques/une-canicule-en-plein-jo-de-paris-2024-ce-que-les-organisateurs-ont-prevu-face-a-cette-eventualite_AN-202404060063.html

Auteur : Odette34  

JO Paris 2024 : des QR codes seront obligatoires pour circuler dans certaines zones de la capitale

Auteur : Odette34  

JO de Paris 2024 : la CGT a déposé des préavis de grève dans la fonction publique
La CGT a déposé des préavis de grève dans les trois branches de la fonction publique du 15 avril au 15 septembre, qui couvriront ainsi la période olympique.

Auteur : Odette34  

"On s'attend à ce qu'ils soient ciblés": à 100 jours des JO, l'inquiétude des services de renseignement

« Depuis l'automne 2023, la France connaît de nouveau un niveau de risque terroriste élevé », À l'heure où la menace émane au premier chef du nord Caucase, en Russie, mais aussi d'Asie centrale, les services de renseignement français ont maintenu leurs liens avec leurs homologues russes. Malgré le gel diplomatique.

À cent jours des Jeux olympiques (JO) de Paris, prévus du 26 juillet au 11 août, les services de renseignement redoutent le pire des scénarios : un attentat durant les épreuves sportives. « Depuis l'automne 2023, la France connaît de nouveau un niveau de risque terroriste élevé »

Aucun projet concret d'action violente n’a été détecté à ce stade, mais la menace bruisse du côté de l’Etat islamique au Khorasan (EI-K). Cette brigade régionale de l’EI, située en Afghanistan, est vraisemblablement responsable de l’attentat perpétré au Crocus City Hall, dans la banlieue de Moscou, en mars (144 morts) mais aussi de l’attentat de Kerman, dans le sud de l’Iran, en janvier (96 morts). Ces deux massacres ont été revendiqués par l'État islamique.

La semaine dernière, l'EI-K a explicitement menacé les quarts de finale aller de la Ligue des champions, qui se déroulaient à Paris, Londres et Madrid. Dans un message publié peu avant les matchs, un combattant du Khorasan, masqué et armé d’un fusil d’assaut, avait posé devant des photos des quatre stades qui allaient accueillir les épreuves. Il était écrit : « Tuez-les tous. »

« Depuis plus de 18 mois, nous ne cessons de rappeler la gravité de la menace terroriste émanant de réseaux composés d’individus originaires du nord Caucase et d’Asie centrale », insistait récemment, auprès de Marianne, un magistrat du parquet national antiterroriste (Pnat). Un attentat impliquant cette organisation a été déjoué en France en novembre 2022.

Principe source d’inquiétude aujourd'hui : que les organisations terroristes prennent pour cible les sites où se dérouleront les épreuves olympiques voire directement des délégations sportives – plus de 10.000 athlètes sont attendus. Avec pour conséquence une attaque retransmise en mondovision… Soit la parfaite définition du cauchemar pour les services.

Si les capacités de projection de combattants à l’étranger par l’EI-K restent limitées, des partisans installés sur le sol français pourraient épouser leurs appels à la violence. Armand Rajabpour-Miyandoab, le terroriste qui a tué un touriste à Paris en décembre 2023, avait directement fait référence à l’EI en Afghanistan dans sa vidéo d'allégeance.

Auteur : Odette34  

Censés favoriser l’emploi local et s’inscrire dans les Jeux olympiques les plus « responsables » et « durables » de l’histoire, les souvenirs officiels de Paris 2024 sont majoritairement fabriqués… en Asie.

Comme tous les événements sportifs d’ampleur, les JO charrieront en effet leur lot de souvenirs : peluches, casquettes, mugs, magnets, jouets, t-shirt, pantalons ou encore parures de lit. La fabrication de ces millions d’objets est assurée par 75 sociétés triées sur le volet. Sur son site Internet, le Comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 (Cojop) est formel : « Pour ses produits officiels sous licence, Paris 2024 a fait le choix de privilégier des entreprises françaises aux savoir-faire reconnus. »

Bonnet phrygien
Ces sociétés fabriquent-elles pour autant ces souvenirs sur le sol national ? En ce qui concerne la fameuse mascotte des JO, l’affaire est entendue : on sait depuis quasiment deux ans que cette peluche en forme de bonnet phrygien (symbole de la Révolution française) est importée principalement de Chine (lire encadré « 3 questions à »).
Quid des autres ? Nous avons passé au crible les fiches-produits de 360 références proposées par la boutique en ligne de Paris 2024.

Le constat est sans appel : en février, seules 16 % étaient françaises, l’écrasante majorité étant importée d’Asie.
Entrons plus précisément dans le classement général des pays fournisseurs : la Chine décroche la médaille d’or avec 33 % des objets sortant de ses usines.
Le Bangladesh se hisse sur la deuxième marche du podium avec 21 % des articles.
La France, elle, ne récolte qu’une médaille de bronze avec ses 16 %, distançant de peu la Turquie (11 %), le Maroc et le Pakistan (5 %). Contacté par Que Choisir, le Cojop ne conteste pas notre décompte.


www.quechoisir.org/enquete-jeux-olympiques-des-produits-derives-venus-d-ailleurs-n121526/?utm_medium=email&utm_source=nlh&utm_campaign=nlh20240418&at_medium=email&at_emailtype=retention&at_campaign=nlh20240418

Auteur : Odette34  

JO : les départements français ont sévèrement raqué pour que la flamme olympique passe par chez eux

Le dessous des cartes
Par Hadrien Brachet
Publié le 20/04/2024 à 16:00

La flamme olympique, allumée ce 16 avril en Grèce, fera son arrivée à Marseille le 8 mai, avant de parcourir la France. Mais pour les départements qui vont l'accueillir, le coût de cette opération n'est pas négligeable. À tel point que certains ont refusé de sortir le carnet de chèques.
Mais ce show a un coût : les départements – plus précisément les conseils départementaux – volontaires ont dû débourser la rondelette somme de 180 000 € (150 000 hors taxes) pour que la flamme parcoure leur territoire.

Résultat : près d’un tiers a refusé de sortir le carnet de chèques. Au détriment des territoires les plus pauvres ?