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Date : 20-03-2024 08:42:56
Par Nathan Tacchi lepoint.fr
Depuis quelques semaines, autorités sanitaires et experts s'inquiètent d'un possible « boom » des infections sexuellement transmissibles (IST) à l'occasion des JO de Paris 2024. « Indépendamment des Jeux olympiques, nous constatons une recrudescence de la prévalence des infections sexuellement transmissibles (IST), ce qui pose problème aux professionnels de santé », confirme Laurent Dalard, coordinateur premiers secours et risques sanitaires du comité d'organisation des JO de Paris.
Ainsi, au sein du village olympique, 200 000 préservatifs masculins, 20 000 préservatifs féminins et 10 000 digues buccales seront mis à la disposition des athlètes. Ramené au nombre de sportifs présents, cela représente environ 19 préservatifs masculins par athlète. Conformément aux recommandations des autorités sanitaires, chaque préservatif sera accompagné d'une dose de lubrifiant.
En 2003, les autorités sanitaires australiennes avaient conclu que « la proportion présentant des symptômes ou un contact connu avec une infection sexuellement transmissible était plus élevée pendant les Jeux, à hauteur de 29 % ».
En outre, en France, entre 2020 et 2022, le nombre d'infections à chlamydia a bondi de 16 %, d'infections à gonocoque de 91 % et d'infections à syphilis de 110 %.
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