Bon, alors, je crois bien que Coluche disait aussi :

- article 22, chacun fait comme il veut. Et aussi
- A partir de dorénavant je ferai comme d'habitude.

La jeune femme avait déjà travaillé dans cette boutique Geox de Strasbourg, ont dévoilé nos confrères d’Europe 1. Avant de se décider à porter le voile. Quand l’employeur refuse qu’elle travaille voilée, elle connaît le règlement de l’entreprise, par ailleurs conforme à la loi.
Mais la jeune fille dégaine son téléphone, filme et livre cet homme à la vindicte. Le collectif contre l’islamophobie en Europe (CCIE) embraye, les anonymes se déchaînent. L’homme ferme sa boutique : il craint pour sa vie.

Le procédé est connu : il n’est jamais question de foi, mais de mœurs. Cette jeune fille précise qu’elle veut le « faire changer de mentalité ». Certains organisent la conquête de l’espace public au profit d’un autre mode de vie que celui qui prévaut en France. C’est le burkini à la piscine, le hijab dans les clubs de sport, les menus séparés à la cantine, les horaires aménagés pour la prière, l’abaya au lycée ou le voile dans une entreprise privée. Quiconque s’y oppose est « islamophobe », et il arrive que certains meurent de cette accusation.

- A partir de dorénavant je ferai comme d'habitude.

Cela pourrait être assimilé aux "petits plaisirs solitaire"

T'as l'air bien documenté sur la question

Le gérant du magasin Geox aurait reçu près de 5 000 appels
La jeune intérimaire avait diffusé la vidéo sur les réseaux sociaux où elle a été visionnée plus d’un million de fois, suscitant des messages de haine, mais aussi de soutien envers le gérant du magasin Geox, à Strasbourg.
Près de 5 000. C’est le nombre d’appels malveillants que le gérant du magasin Geox, à Strasbourg, aurait reçu après avoir refusé une intérimaire qui portait le voile, rapporte Europe 1. Selon nos confrères, la plupart de ces appels proviennent des pays du Maghreb.

La jeune femme avait alors filmé son échange avant de le publier sur les réseaux sociaux le 10 avril dernier. La séquence avait été visionnée plus d’un million de fois sur TikTok.
Pour rappel, l’homme avait justifié son choix de ne pas prendre la jeune femme en indiquant qu’elle se trouve dans "un lieu privé" et qu’une de ses collègues possède également un signe religieux, une croix, mais "elle ne la montre pas […] On est en France madame, c’est dans la loi."

De son côté, l'intérimaire avait fini par quitter les lieux en appelant le gérant à "changer de mentalité" tout en rappelant que la France est "un pays laïc".

Femme voilée refoulée d'un magasin Geox : le règlement contient une clause de neutralité, affirme la direction

Dans sa réponse, Geox « rappelle tout d’abord que son règlement intérieur respecte strictement les termes de la législation française (notamment l’article L 1321-2-1 du Code du travail) qui autorise les employeurs pour ce qui est de la liberté religieuse à insérer une clause de neutralité ou une note de service relevant des mêmes règles (articles L 1321-2-1 et L 1321-5 du Code du travail) ».

Port d’un signe religieux en entreprise : ce que dit la loi
Pour rappel, d’après le site service-public.fr, « oui, le port d’un signe ou d’un vêtement religieux est autorisé » en entreprise.

« Toutefois, la liberté de se vêtir pendant le temps et sur le lieu de travail n’est pas une liberté fondamentale », poursuit ce dernier. En l’occurrence, « une clause du règlement intérieur peut interdire à un salarié en contact avec la clientèle le port de tout signe manifestant des convictions personnelles ».