Figures in Extinction [1.0] parle de l’effondrement de la biodiversité et de la crise climatique, tandis que le chapitre [2.0] s’intéresse à notre hyper connexion conjointe à notre déconnexion de la nature et de nos congénères. La troisième partie offrira une lueur d’espoir dans ce monde en train de s’éteindre. Nuées d’oiseaux, ou bouc fabuleux, orchidée fantôme, animaux anciens et chimères, hantent la première partie sur une partition sonore de fonte des glaciers et bruit des profondeurs. Dans la seconde, hommes et femmes jouent sur l’accélération des gestes comme autant de données qui défilent et révèlent l’incapacité à se mouvoir comme à s’émouvoir face à la catastrophe annoncée dans une chorégraphie d’une puissance peu commune, où les corps deviennent matière, ressac, chant. La gestuelle s’emballe jusqu’à devenir l’étrangeté elle-même. Il y a une urgence, une fulgurance permanente dans une écriture d’une fluidité exceptionnelle.