« En ces temps troubles et tourmentés, il est plus que jamais nécessaire de raconter l’histoire de l’exil et des migrations, de ses départs et de ses arrivées. Sur scène un pianiste, un contrebassiste, une chanteuse et trois interprètes danseurs nous donnent à voir les frasques, les joies et les tristesses de ceux que l’on dit étrangers. Voyageurs des mers et des terres en quête de retours ou migrants de la dernière heure. Ce sont les voix de Fayrouz ou de Dalida, de Saliha ou d’Ismahan, de ces divas à la voix d’or et de larmes qui nous racontent la traversée. Le chant, la danse, la musique se donnent rendez-vous au cabaret pour un conte nostalgique et drôle entre rêve et désenchantement. La poésie des mots accompagne ce voyage de couleurs et d’engagement car l’exil est contagieux mais l’espérance aussi. Au Cabaret de la Rose Blanche, la fête a ce gout doux-amer mais l’on y est embarqué par le destin des hommes, étranger et hôte à la fois. » Radhouane El Meddeb