« On devrait apprendre à vivre davantage dans les escaliers. Mais comment ? ». Cette interrogation de Georges Perec a inspiré les comédiens et danseurs de la compagnie Paon dans le ciment qui s’emparent des escaliers urbains pour en faire la toile de fond d’une histoire d’amitié. Le mouvement et le dialogue racontent avec humour et émotion le parcours de deux jeunes issus du même quartier. Le spectacle explore avec finesse la poésie brute et viscérale des espaces urbains. Hune apparaît comme une comptine, ode à des vies qu’on aurait pu vivre, à des espaces qu’on aurait pu prendre.