Nouvelle galerie du Père Bonnet
La galerie du Père Bonnet “exposera des artistes décalés, des collections originales en se transformant en cabinet de curiosités ou encore, le temps d’un shooting, en studio photographique. Le tout agrémenté de rencontres festives et de soirées à thème”, précisent ses responsables.
L’exposition inaugurale " Bonnet, Bonnets, Bonnet "
clin d’œil au nom de la rue, est portée par le collectif PhotoSensible et réunit 55 artistes invités par
la photographe Sylvie Goussopoulos.
Le titre évoque à la fois une coiffe, le curé charismatique du quartier de Figuerolles et la rue éponyme fait appel à la créativité d’une cinquantaine d’artistes pour décliner le couvre-chef sous toutes ses formes.Qu’il soit ethnique, représentatif d’un métier, accessoire de mode, symbole religieux ou politique, le bonnet, objet polysémique, nous parle toujours au propre comme au figuré. Du bonnet d’âne au bonnet de nuit, du bonnet rouge au gros bonnet, du beau nez de Cléopâtre au bonnet phrygien, du bonnet de ski de Marielle Goitschel au bonnet humide du commandant Cousteau,
c’est blanc bonnet et bonnet blanc.
Quant aux techniques présentes dans l’exposition, elles sont multiples tant les artistes qui les utilisent viennent d’horizons et de courants différents : peinture à l’huile, acrylique, gouache, aérographe, photographie, sérigraphie, gravure, dessin, art textile, sculpture, céramique, papier mâché ou découpé, collage, art digital, récup’, détournement, installation,
street-art…
Tout à coup, au-delà de sa simple fonction d’article tendance hiver 2024 - garder la tête au chaud- voici notre bonnet revisité.Le nom poétique ou humoristique des créations et les matériaux mis en œuvre, reflets singuliers des sensibilités, le font entrer dans un monde imaginaire où il acquiert enfin le statut d’œuvre d’art.