Auteur : Odette34  

Michel Onfray : l'heureuse agonie d'un monde

Si l’on veut comprendre le présent en sortant le nez du guidon, il faut effectuer ce que Nietzsche nomme des généalogies : d’où vient que des parangons de la liberté d’expression, qui se disent progressistes, en arrivent à interdire l’existence d’une chaîne authentiquement pluraliste au nom de la liberté d’expression ?

D’où vient que France Culture, radio du service public, ait pour slogan « L’esprit d’ouverture » alors que l’esprit de fermeture wokiste verrouille le cerveau de cette radio ?

D’où vient que cette chaîne m’ait mis à la porte par un mail envoyé à mon éditeur sonore et que je ne sois plus invité sur le service public depuis six années ?

Où est cette courtoisie qui laisse la place à ­l’opposant ?
D’où vient que, au moment de la parution de mon livre sur Freud, une pétition ait été initiée par les freudiens de Paris et qu’elle ait à l’époque invité la direction de France Culture à interdire la diffusion de mon cours sur Freud… « au nom de la liberté d’expression » ? Précisons en passant que l’insoumis Gérard Miller et un ancien sénateur, qui défraient la ­chronique ces temps-ci avec de bien laides histoires, ont joué un rôle majeur dans cette campagne alors orchestrée contre moi.

D’où vient que Cohn-Bendit, qui raconte les délices de la pédophilie dans un livre intitulé « Le grand bazar » et qui en a fait la promotion à la télévision, notamment chez Bernard Pivot, soit si peu interdit d’antenne, lui, qu’il dispose de son rond de serviette comme chroniqueur sur LCI ?

D’où vient que BHL dans « Le Point », Jacques Julliard et ­Jean-François Kahn dans « Marianne » m’aient assimilé aux collaborateurs Déat et Doriot parce que je créais une revue souverainiste sans qu’un seul journaliste se lève pour trouver la comparaison infamante, diffamatoire ?

Et puis, ces jours-ci, d’où vient qu’on mette CNews en accusation au prétexte qu’elle accueille dans toutes ses émissions des chroniqueurs ou des invités qui sont notoirement de gauche alors qu’à France Inter cette courtoisie qui laisse la place à ­l’opposant n’existe pas ?

www.parismatch.com/culture/medias/michel-onfray-lheureuse-agonie-dun-monde-234929

Auteur : Odette34  

Une extraterritorialité de la gauche
La réponse est : à cause d’une extraterritorialité de la gauche – ou du moins de ce qui se présente comme tel… – qui a tous les droits et n’en reconnaît aucun aux autres qu’elle invisibilise, insulte, méprise, salit, injurie, offense et travestit – le costume idéal pour flétrir étant celui du milicien, du fasciste ou du nazi.

D’où vient cette extraterritorialité ? Remontons à la Seconde Guerre mondiale. Le 10 mai 1940, les nazis envahissent la France. Le 17 juin, Pétain annonce l’armistice. Le lendemain, de Gaulle lance son appel à la résistance.
Le Parti communiste français, aux ordres de Moscou, obéit à la ligne soviétique qui est de collaborer avec les nazis, pacte ­germano-soviétique oblige, au prétexte que les nazis et les communistes ont des ennemis communs : la City, Londres, le capitalisme, de Gaulle, les gaullistes et… les Juifs – déjà.
Le PCF entre dans la Résistance après que Hitler eut déchiré le pacte en envahissant la Russie soviétique le 22 juin 1941. C’est l’opération Barbarossa. Avant cette date, le Parti collabore.

À la Libération, seul le général de Gaulle est légitime pour diriger la France. Il veut rassembler, c’est le propre du gaullisme, mais pas les collaborateurs. Les vichystes, les pétainistes, les maréchalistes, oui, la preuve, Mitterrand est nommé secrétaire général aux Prisonniers de guerre dans son gouvernement, mais pas les collabos.

Le libéralisme est devenu la feuille de route du mitterrandisme

Concrètement, quand le général récupère un PCF qui relaie les ordres du Kremlin dans une France encore armée ou des socialistes dont la plupart ont voté les pleins pouvoirs à Pétain, quels ministères leur donner ? La défense ? Non. Les affaires étrangères ? Non. L’économie ? Non. L’intérieur ? Non. Pas question de donner à un parti prenant ses ordres à Moscou le pilotage de la nation en plein stalinisme !
On leur laisse la culture, l’éducation, les universités, la recherche, le journalisme – autant de domaines dans lesquels ils vont prospérer. C’est ainsi qu’advient le terrible slogan : « Il vaut mieux avoir tort avec Sartre que raison avec Raymond Aron. »

Auteur : Odette34  

Mitterrand gouverne à gauche quelques mois, de mai 1981 à mars 1983, date à laquelle son impéritie économique le conduit à réaliser le programme de Giscard : ouverture d’une parenthèse, politique d’austérité, fin du socialisme, cap sur l’Europe, le libéralisme devient la feuille de route du mitterrandisme. Cette parenthèse n’a jamais été fermée. Les anciens gauchistes vont à la soupe, les plats de lentilles abondent. Mitterrand les recycle, ils deviennent les thuriféraires de la pensée maastrichienne. Ils se goinfrent pendant deux fois sept ans.
La culture est aux mains de la gauche, même quand, à la faveur de l’alternance, la droite est au pouvoir, puisque droite et gauche deviennent maastrichiennes.

Le logiciel ­soixante-huitard réactivé
Pour ne pas trop ressembler à la droite, alors qu’elle gouverne l’économie comme elle, la gauche se cherche un nouveau logiciel. Jaurès et Blum, c’était pour rire.
La fondation Terra Nova invite à jeter le peuple old school à la poubelle au profit d’un néo-peuple fait de marges ethniques, raciales, sexuelles, religieuses, culturelles. Que cette populace partie chez les Le Pen y reste, dit-elle ! Elle y est toujours et plus nombreuse encore…

« Libération » donne le « la » et réactive le logiciel ­soixante-huitard : pédophilie, culture victimaire, haine de la France, célébration du métissage, de la créolisation. L’Amérique, qui a tant de choses à vendre avec cette nouvelle idéologie qui génère autant de nouveaux marchés, adore !

Cette gauche-là, qui, cherchez l’erreur, est celle du Medef et de Mélenchon, c’est aussi celle de la droite et de la gauche maastrichiennes qui courent derrière de peur de laisser passer l’arrière-train de l’Histoire, a longtemps disposé des pleins pouvoirs médiatiques.

Une presse sous perfusion de l’argent de l’État, gavée des aides à la publication, un service public qui clone le dispositif soviétique et, comme par hasard, le temps venu, toute la presse qui appelle à voter pour Macron ou tout autre candidat maastrichien, ­­«­­­ L’Humanité » comprise…

www.parismatch.com/culture/medias/michel-onfray-lheureuse-agonie-dun-monde-234929

Auteur : Odette34  

CNews est la chaîne où l’on entend et où l’on voit les jacqueries cachées par les gouvernants
Arrive alors ce qui est nommé « l’empire Bolloré » – comme s’il n’y avait pas l’idéologie d’un « empire maastrichien » en face !
Qu’est-ce que cet empire ? Pour partie, un dispositif médiatique alternatif au dispositif dominant qui voit pour la première fois trembler son magistère impérial et jusque-là sans partage : ceux qui ont fait ce monde tel qu’il est s’entendent dire pour la première fois qu’ils l’ont mal fait et que le petit peuple le paie cher tous les jours.
Montré par CNews, l’illibéralisme du régime se voit désormais comme le nez au milieu de la figure. Colère de l’imposteur dont on découvre les mensonges !

CNews est la chaîne où l’on entend et où l’on voit les jacqueries cachées par les gouvernants qui ne veulent pas qu’on montre la haine qu’ils génèrent.
C’est la chaîne de la France dite d’en bas, celle des bonnets rouges et des gilets jaunes, celle des paysans montés à Paris et des anonymes qui font les frais de ce que je nomme la créolisation dangereuse et à qui l’on donne la parole. Les humiliés, les offensés, les couturés, les balafrés, les démolis du système peuvent pour la première fois faire entendre leur voix.

Ces populicides qui méprisent le peuple depuis des année
C’est donc une chaîne fasciste, d’extrême droite !
Ces populicides qui méprisent le peuple depuis des années, ceux qui bricolent les élections avec des communicants et des hackeurs, des profileurs d’algorithmes et des faiseurs d’opinion,
ceux qui déchirent les référendums qui ne leur conviennent pas, ceux qui estiment que le peuple est dangereux, qu’il est en trop, qu’il faudrait en faire l’économie et laisser faire le « cercle de la raison », ceux qui méprisent des millions d’abstentionnistes,
ceux qui instrumentalisent la Shoah et Oradour pour se faire élire ou réélire,
ceux qui gouvernent à coups de 49.3, ceux qui enfument avec la cmmunication relayée par le service public, ceux qui demandent au Congrès de voter contre le peuple, ceux qui sollicitent le Conseil constitutionnel et le Conseil d’État contre ce même peuple,
ceux qui obtiennent dans leur populicide le renfort de la magistrature fascinée par Fouquier-Tinville, ceux qui envoient les blindés contre les paysans,
ceux-là crient au fascisme : mais, à cette heure, si fascisme il devait y avoir, c’est dans ce camp-là qu’il faut le chercher.

Ce fascisme vient d’ailleurs de montrer son groin, son mufle, son museau. Camus nous avait prévenus à la fin de « La peste » : « Le bacille ne meurt jamais, il reste endormi, il est présent partout, il veille, il est en dormance et il n’attend que l’occasion de revenir. Il envoie alors ses rats dans la ville. » Nous y sommes.

Michel Onfray

Auteur : Breizh  

Les trolls poutiniens bossent dès le matin pour soutenir le FN et CNews. Ils n'ont toujours pas compris que Bolloré a choisi de soutenir Macron et Zémour.

Auteur : Odette34  

Tiens à l'oeuvre dès 8h58 ? On dirait bien que ta poubelle est une Lada

Moralité, on peut croire s'y connaître en propagande et être très limitée en automobile.

Mettre Poutine à toutes les sauces n'est qu'un moyen stupide et infondé pour dissimuler le nazislasmisme qui sévit dans notre pays.