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Date : 17-03-2024 17:15:50
"Odette", ...... et "Pas triste"
Un peu de lecture ou d'étude sur le phénomène Poutine vous aurait éclairé le chemin qui se traçait ........ là où Poutine se trouve actuellement.
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La Presse
Forum, vendredi 12 mars 2004, p. A15
La "démocrature" de Vladimir Poutine
Quelle est la solution de rechange? se demandent les Russes, avec cynisme et défaitisme
Force est d’admettre aujourd’hui que la Russie post-soviétique apparaît foncièrement inégalitaire, autant sur le plan politique que sur le plan de la répartition de la richesse. Le président dispose de l’essentiel du pouvoir. Plusieurs ministres, parmi les plus importants, ne répondent pas de leurs actes devant le premier ministre ; plutôt ils rendent plutôt des comptes au président à qui ils doivent leur nomination. Le Parlement n’est qu’une chambre d’enregistrement des décisions du pouvoir exécutif.
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La dictature du parti communiste à l’époque soviétique reflétait la faible légitimité de l’élite bureaucratique au pouvoir. Il en va de même pour l’élite russe actuelle, qui doit ses privilèges et sa fortune à un changement sociétal dont les résultats, pour la majorité de la population, ne sont guère brillants. Sur le plan économique, les résultats sont d’autant plus inacceptables que c’est justement pour remédier aux problèmes de l’économie soviétique que des réformes ont été entreprises.
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L’élite au pouvoir ne peut certes pas compter sur un seul individu – en l’occurrence, Poutine, pour assurer sa pérennité. Elle a besoin des garanties les plus solides pour empêcher toute contestation sociale de l’ordre établi, même s’il faut, pour cela, partager le festin avec quelques nouveaux venus, tels le «clan de Saint-Pétersbourg» et les «siloviki» (les membres des services de sécurité). Le néolibéralisme radical, qui caractérise la sphère de l’économie et des rapports sociaux en Russie, ne saurait survivre dans une démocratie libérale digne de ce nom. Par conséquent, le maintien d’un régime autoritaire, privant la majorité de la population de toute possibilité d’influencer le cours des événements, demeure une nécessité vitale pour l’élite au pouvoir.
http//:ceim.uqam.ca/db/IMG/pdf/Roche_democrature.pdf
Un article qui m'avait interpellé en 2015, je n'étais pas "dépassé", juste un peu de retard sur l'étude de la situation qui montait tout doucement, ......
......... force est de constater que la situation d'aujourd'hui était bel et bien prévisible.
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