Fance Travail (ex-Pôle Emploi) a révélé mercredi avoir été la cible de pirates informatiques, avec "un risque de divulgation" de données personnelles touchant "potentiellement" 43 millions de personnes.
L'opérateur public indique dans un communiqué que "la base de données qui aurait été extraite de façon illicite contient les données personnelles d'identification des personnes actuellement inscrites" comme demandeurs d'emploi.
Mais aussi "des personnes précédemment inscrites au cours des 20 dernières années ainsi que des personnes non inscrites sur la liste des demandeurs d'emploi mais ayant un espace candidat sur francetravail.fr".
"C'est donc potentiellement les données personnelles de millions de personnes qui ont été exfiltrées", ajoute France Travail.
Le groupe de hackeurs pro-islamistes Anonymous Sudan a revendiqué ces attaques dans un message envoyé sur Telegram. « Nous avons mené une cyber-attaque massive contre l’infrastructure de la Direction interministérielle du numérique. Leur infrastructure comprend plus de 17 000 IP et appareils ainsi que plus de 300 domaines qui ont tous été fortement détruits. »
Déjà des attaques contre la France
Ce n’est pas la première fois qu’Anonymus Sudan cible la France. En mars 2023, les sites internet d’hôpitaux, d’établissements d’enseignement supérieur et d’aéroports français avaient été visés. Ces piratages avaient été pris très au sérieux par la DGSI (Direction générale de la sécurité intérieure) et le parquet de Paris, qui avait ouvert une enquête.
Les informaticiens savent ce qu'ils avaient mis sur les ordinateurs qui ont été piratés. Précision, ce groupe de hackers jihadistes est allié à Poutine, et le FN n'arrive toujours pas à comprendre que le dictateur ennemi qui le finance, lui et la LFI, n'est pas le soutien éternel du christianisme qu'il prétend être, mais qu'il n'hésite jamais à s'allier avec les islamistes pour frapper la France ou l'Ukraine.
Deux semaines après la cyberattaque des deux opérateurs de tiers payant, les 33 millions d’assurés concernés sont toujours dans le flou quant aux conséquences du vol massif de leurs données personnelles. Le temps éloignera les craintes, mais les risques d’usurpation d’identité et de phishing vont planer très longtemps… ou bien disparaître.