Les Argentins ont été très embêtés: il avait le choix entre une candidate ultra-conservatrice avec des recettes qui ont déjà provoqué la faillite du pays, le ministre sortant de l'économie dont le bilan est une inflation à plus de 100% par an, et un candidat fou à lier qui ne peut que mener le pays à la catastrophe et peut-être à la dictature. Ils ont choisi El Loco.
L'extrême-droite a été virée aux USA, au Brésil, et en Pologne (où elle était au pouvoir depuis 2015). En Espagne son alliance avec la droite a été rejetée par les électeurs, le socialiste Sánchez a été reconduit. En Italie elle est tellement divisée qu'il y a plutôt 2 extrêmes-droites (celle de Meloni, au pouvoir et pro-européenne, et celle de Salvini, pro-Poutine). En Argentine c'est un programme à l'opposé de celui du FN: suppression de la souveraineté monétaire par l'adoption du dollar. En France elle perd toutes les élections.