Au milieu de l'hiver, j'ai découvert en moi un invincible été.
Et cela me rend heureux.
Car il dit que, quelles que soient les épreuves, le monde en moi demeure intact.
Quelles que soient les ombres, en moi brûle une lumière persistante.
Peu importe la dureté de la vie, il y a en moi quelque chose qui refuse de plier.
Je ne sais pas pourquoi le voile
Du brouillard glacé qui m'escorte
Me fait penser aux cathédrales
Où l'on prie pour les amours mortes
Je ne sais rien de tout cela
Mais je sais que je t'aime encore...
Les sanglots longs des violons de l'automne
blessent mon coeur d'une langueur monotone.
Tout suffocant et blême, quand sonne l'heure,
je me souviens des jours anciens et je pleure.
De tous
les animaux
de la création,
l'homme est
le seul qui boit
sans soif, qui
qui mange sans
avoir faim, et qui
parle sans avoir
quelque chose
à dire.