Je rends hommage à ceux qui parlent au vent, les fous d'amour, les visionnaires, à ceux qui donneraient vie à un rêve. Aux rejetés. Aux exclus.
Aux hommes de coeur, à ceux qui persistent à croire aux sentiments purs.
A ceux qui sont ridiculisés et jugés.
A ceux qui n'ont pas peur de dire ce qu'ils pensent et qui n'abandonnent jamais.
Je sais que je ne rencontrerai plus jamais rien ni personne qui m'inspire de la passion. Tu sais pour se mettre à aimer quelqu'un c'est une entreprise.
Il faut avoir une énergie, une générosité, un aveuglement...
Il y a même un moment, tout au début, où il faut sauter par dessus un précipice : si on réfléchit, on ne le fait pas.
Je sais que je ne sauterai plus jamais.
Cette cage des mots,
il faudra que j'en sorte
Et j'ai le coeur en sang
d'en chercher la sortie
Ce monde blanc et noir,
où donc en est la porte
Je brûle à ses barreaux
mes doigts comme aux orties.
Il y a ce qui nous tourmente plus qu'il n'est nécessaire, ce qui nous tourmente avant qu'il soit nécessaire, ce qui nous tourmente alors que ce n'est absolument pas nécessaire.
Notre douleur, nous l'augmentons, nous l'anticipons, nous l'inventons.