◄ Autres villes

Le site des sorties entre amis et rencontres amicales dans ta ville.
         
Vacances inter OVS ►
Forums > Salon de thé
Autres forums sur des centres d'intérêt précis :
Grâce à ton aide, le site restera sympathique comme tu l'aimes !

Quel problème veux-tu soumettre à la communauté ?






◄◄177178179180181182183184185►►

La citation du jour ...
Auteur : Lilimarlene  
1441/1850

Date :    17-10-2025 16:09:08


Le sommeil printanier ignore l'aube,
On se réveille aux appels des oiseaux.
Nuit passée, bruissement de vent, de pluie ;
Que de pétales, déjà, ont dû tomber.

Meng Hao-Jan - Entre source et nuage,
Auteur : Lilimarlene  
1442/1850

Date :    17-10-2025 16:10:02


Les vrais artistes ne méprisent rien ; ils s'obligent à comprendre au lieu de juger.
Et, s'ils ont un parti à prendre en ce monde, ce ne peut être que celui d'une société où, selon le grand mot de Nietzsche, ne régnera plus le juge, mais le créateur, qu'il soit travailleur ou intellectuel.

Albert CAMUS
Auteur : Lilimarlene  
1443/1850

Date :    17-10-2025 16:16:42


Asseyons-nous tous deux près du chemin,
Sur le vieux banc rongé de moisissures,
Et que je laisse, entre tes deux mains sûres,
Longtemps s'abandonner ma main.

Avec ma main qui longtemps s'abandonne
A la douceur de se sentir sur tes genoux,
Mon coeur aussi, mon coeur fervent et doux
Semble se reposer, entre tes deux mains bonnes.

Et c'est la joie intense et c'est l'amour profond
Que nous goûtons à nous sentir si bien ensemble,
Sans qu'un seul mot trop fort sur nos lèvres ne tremble,
Ni même qu'un baiser n'aille brûler ton front...
Auteur : Lilimarlene  
1444/1850

Date :    17-10-2025 16:16:55


Et nous prolongerions l'ardeur de ce silence
Et l'immobilité de nos muets désirs,
N'était que tout à coup à les sentir frémir
Je n'étreigne, sans le vouloir, tes mains qui pensent ;

Tes mains, où mon bonheur entier reste celé
Et qui jamais, pour rien au monde,
N'attenteraient à ces choses profondes
Dont nous vivons, sans en devoir parler.

Émile Verhaeren - Les Heures d'Après-midi
Auteur : Lilimarlene  
1445/1850

Date :    17-10-2025 16:18:28


On t'a dit qu'en ton absence je vivais seule, farouche et fidèle, avec un air d'impatience et d'attente ? ...
Ne le crois pas. Je ne suis ni seule, ni fidèle. Et ce n'est pas toi que j'attends. Ne t'irrite pas ! Lis cette lettre jusqu'au bout.
J'aime te braver quand tu es loin, quand tu ne peux rien contre moi, que serrer tes poings et briser un vase...
Je ne t’attends pas. On t’a dit que j’ouvrais hâtivement ma fenêtre, dès le lever du soleil, comme au jour où tu marchais dans l’allée, chassant devant toi, jusqu’à mon balcon, ton ombre longue ?
On t’a menti. Si j’ai quitté mon lit, pâle, un peu égarée de sommeil, ce n’est pas que l’écho de ton pas m’appelât...
Qu’elle est belle, l’allée blonde et vide ! Nulle branche morte, nul fétu n’arrête mon regard qui s’y élance, et la barre bleue de ton ombre ne chemine plus sur le sable pur, qu’ont seules gaufré les petites serres des oiseaux.
J’attendais seulement... cette heure là, la première du jour, la mienne, celle que je ne partage avec personne. »

Colette - Le Voyage égoïste
Auteur : Lilimarlene  
1446/1850

Date :    17-10-2025 16:20:38


J’ai souvent le sentiment que rien n’a d’importance.
Ce sentiment n’est pas malheureux. Il est plutôt tranquille, calme.
D’ailleurs c’est moins un sentiment qu’une évidence, une vérité de loin venue, une neige qui couvre presque tout.
Pourquoi presque tout: qu’est-ce qui résiste à cette vérité ..?
Trois choses et seulement trois. Ou plutôt une seule chose, la même entrevue dans ses trois états : solitude, silence, amour.
Christian Bobin - L'éloignement du monde
Auteur : Lilimarlene  
1447/1850

Date :    18-10-2025 08:38:14


La pire ignorance n'est pas l'absence de savoir, mais le refus de savoir. On peut toujours apprendre ce qu'on ne sait pas, non ce qu'on croit savoir. Le savoir orgueilleux est une forteresse close à la lumière ; l'ignorance avouée est une terre en friche ouverte à toutes les semences. Ce n'est pas le vide en nous qui arrête la connaissance, c'est le plein, le plein de préjugés et de faux savoirs qui bouchent les fenêtres de l'âme. Le premier pas vers la vérité est de consentir à ce vide, à cette attente : l'ignorance étoilée est un ciel nocturne qui promet des lumières.

Gustave Thibon - L'Ignorance étoilée
Auteur : Lilimarlene  
1448/1850

Date :    18-10-2025 08:40:44


Je me suis aperçue qu'on pouvait parfaitement se replier et se faire un jardin de silence dans une foule.

Barbara - La Liberté de l'Est

◄◄177178179180181182183184185►►



Retour à l'index du Forum

« Voir les autres
Viens discuter sur le forum
Pros : créez & placez votre annonce ici »