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La citation du jour ...
Auteur : Lilimarlene  
1345/1859

Date :    28-09-2025 11:23:41


Des années après la guerre, après les mariages, les enfants, les divorces , les livres, il était venu à Paris avec sa femme. Il lui avait téléphoné. C'est moi. Elle l'avait reconnu dès la voix. Il avait dit : je voulais seulement entendre votre voix. Elle avait dit : c'est moi, bonjour. Il était intimidé, il avait peur comme avant. Sa voix tremblait, tout à coup, elle avait retrouvé l'accent de la Chine.
Il savait qu'elle avait commencé à écrire des livres, il l'avait su par la mère qu'il avait revue à Saigon.
Et aussi pour le petit frère, qu'il avait été triste pour elle.
Et puis il n'avait plus su quoi lui dire.
Et puis il le lui avait dit.
Il lui avait dit que c'était comme avant, qu'il l'aimait encore, qu'il ne pourrait jamais cesser de l'aimer, qu'il l'aimerait jusqu'à sa mort...

Marguerite Duras - L'Amant
Auteur : Lilimarlene  
1346/1859

Date :    28-09-2025 11:26:53


Je ne bouge pas, de peur de dissoudre, derrière moi, le mirage provincial qui monte de mon passé... Sur la grande table, on a simplement poussé un peu de côté les livres à tranche d’or, le jeu de jacquet et la boîte de dominos, pour faire place au gâteau arrosé de rhum et au vieux frontignan décoloré... Il y a, partout, le chaud désordre d’une maison heureuse, livrée aux enfants et aux bêtes tendres...Si je me retourne, reverrai-je – le temps d’un regard, le temps d’un battement de mes cils humides – reverrai-je tout cela ?... Une main touche mon épaule, mais je ne veux pas me retourner...

Colette
Auteur : Lilimarlene  
1347/1859

Date :    28-09-2025 11:33:10


Il existe une forme de tristesse qui naît du fait d'en savoir trop, de voir le monde tel qu'il est vraiment. C'est la tristesse de comprendre que la vie n'est pas une grande aventure, mais une succession de petits moments insignifiants, que l'amour n'est pas un conte de fées, mais une émotion fragile et fugace, que le bonheur n'est pas un état permanent, mais un aperçu rare et fugace de quelque chose auquel on ne peut jamais s'accrocher. Et dans cette compréhension se cache une profonde solitude, un sentiment d'être coupé du monde, des autres, de soi-même...

Virginia Woolf - Vers le phare
Auteur : Lilimarlene  
1348/1859

Date :    28-09-2025 11:34:50


L'Algérie, pays à la fois mesuré et démesuré.
Mesuré dans ses lignes, démesuré dans sa lumière.
Albert Camus - Carnets
Auteur : Lilimarlene  
1349/1859

Date :    29-09-2025 10:18:30


La poésie est désuète pour ceux qui sont gavés, mais quand le réel est insupportable, elle prend la valeur d'une arme de survie.
La poésie, et tout art, n'a pas la prétention de changer le monde. Ce serait folie de le croire. Si elle contient en elle une force c'est celle de changer le regard, d'apporter un peu de lumière où sont les ténèbres, de soutenir, de révéler l'invisible et de le faire entrer dans le réel. Celle de nous amener à nous poser un instant au milieu de l'agitation permanente de nos vies et de laisser les mots souffler à nos oreilles et notre cœur leurs paroles et leurs silences signifiants. Nous nous oublions si souvent...

Boris Cyrulnik - Un merveilleux malheur
Auteur : Lilimarlene  
1350/1859

Date :    29-09-2025 10:20:05


Merci pour les roses et merci pour les épines. La vie n'est pas une fête perpétuelle, c'est une vallée de larmes. Mais c'est aussi une vallée de roses. Si vous parlez des larmes, il ne faut pas oublier les roses et si vous parlez des roses, il ne faut pas oublier les larmes...

Jean d’Ormesson
Auteur : Lilimarlene  
1351/1859

Date :    29-09-2025 10:22:34


Dans ma pipe je brûlerai mes souvenirs d'enfance.
Mes rêves inachevés, mes rêves d'espérance. Et je ne garderai pour habiller mon âme que l'idée d'un rosier et qu'un prénom de femme.
Puis je regarderai le haut de ma colline qui danse qui se devine, qui finit par sombrer.
Et dans l'odeur des fleurs qui bientôt s'éteindra, je sais que j'aurai peur une dernière fois...

Jacques Brel
Auteur : Lilimarlene  
1352/1859

Date :    29-09-2025 10:24:12


Socrate disait: "Je sais que je ne sais rien", donc chacun de nous en sait plus que Socrate, puisque nous savons au moins que Socrate ne savait rien.
Jean Amadou

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