J'aime cette heure froide et légère du matin, lorsque l'homme dort encore et que s'éveille la terre. L'air est pleins de frissons mystérieux que ne connaissent point les attardés du lit.
Je rends hommage à ceux qui parlent au vent, les fous d'amour, les visionnaires, à ceux qui donneraient vie à un rêve.
Aux rejetés, aux exclus.
Aux hommes de coeur, à ceux qui persistent croire aux sentiments purs.
À ceux qui se sont ridiculisés et jugés.
À ceux qui n'ont pas peur de dire ce qu'ils pensent et qui n'abandonnent jamais.
Ce qu'il faut des regrets pour payer un frisson.
Ce qu'il faut de malheur pour la moindre chanson.
Ce qu'il faut de sanglots pour un air de guitare .
Il n'y a pas d'amour heureux.