Auteur : Lilimarlene  

Sommeil du juste. Je crois que c'est les injustes qui dorment le mieux, parce qu'ils s'en foutent.

Romain Gary

Auteur : Lilimarlene  

La médiocrité est portée aux nues. Les navets sont célébrés comme des chefs-d'œuvre. Ce qui sera oublié dans trois ans est l'objet d'un tintamarre qui finit par rendre insignifiant pêle-mêle le meilleur et le pire. Les œuvres dignes de ce nom ne manquent pas autour de nous. Elles sont emportées dans les flots de la nullité acclamée.

Jean d’Ormesson - Qu’ai-je donc fait

Auteur : Lilimarlene  

Je suis l'ennemi des endroits pleins de gens, de la vanterie d'argent et de lignée, de la prétention, des consommateurs, des relations éphémères et des réunions remplies d'hypocrisie et de mensonges.

Fiodor Dostoïevski

Auteur : Lilimarlene  

La terre est bleue comme une orange
Jamais une erreur les mots ne mentent pas
Ils ne vous donnent plus à chanter
Au tour des baisers de s’entendre
Les fous et les amours
Elle sa bouche d’alliance
Tous les secrets tous les sourires
Et quels vêtements d’indulgence
À la croire toute nue.

Les guêpes fleurissent vert
L’aube se passe autour du cou
Un collier de fenêtres
Des ailes couvrent les feuilles
Tu as toutes les joies solaires
Tout le soleil sur la terre
Sur les chemins de ta beauté.
Paul Éluard - L'Amour la Poésie

Auteur : Lilimarlene  

Ce qu'il y a de mieux dans ce monde, de plus beau, de plus excitant, ce sont les commencements. L'enfance et les matins ont la splendeur des choses neuves. L'existence est souvent terne. Naître est toujours un bonheur.

Jean d'Ormesson

Auteur : Lilimarlene  

Voici que la saison décline,
L’ombre grandit, l’azur décroît,
Le vent fraîchit sur la colline,
L’oiseau frissonne, l’herbe a froid.
Août contre septembre lutte;
L’océan n’a plus d’alcyon;
Chaque jour perd une minute,
Chaque aurore pleure un rayon.
La mouche, comme prise au piège,
Est immobile à mon plafond;
Et comme un blanc flocon de neige,
Petit à petit, l’été fond.

Victor Hugo - Dernière gerbe.

Auteur : Lilimarlene  

Le temps est trop lent pour ceux qui attendent, trop rapide pour ceux qui ont peur, trop long pour ceux qui sont dans la peine, trop court pour ceux qui se réjouissent, mais pour ceux qui aiment, le temps c'est l'éternité.

Henry Van Dyke.

Auteur : Lilimarlene  

Tu as tout à apprendre, tout ce qui ne s'apprend pas : la solitude, l'indifférence, la patience, le silence.

Georges Perec - Un Homme qui Dort