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Date : 22-10-2024 19:10:09
Il y a ceux qui naissent,
Et puis ceux qu'on délaisse,
Qui survivent ou qui meurent,
Ceux qui crient leur douleur.
Il y a ceux qu'on oublie.
Il y a ceux qu'on bannit.
Il y a ceux qui sont riches,
Et il y a ceux qui trichent.
Et puis y-a les pauvres,
Ceux qui vivent dans l'ombre,
Dans le creux de l'ennui,
C'est ainsi qu' va leur vie.
Il y a ceux qui ont tout,
Il y a ceux qui n'ont rien,
Qui se moquent de tout,
Et tous ceux qui ont faim.
Il y a ceux que l'on aime,
Ou ceux qu'on a aimé,
Il y a ceux qu'ont la haine,
Quand le cœur est blessé,
Il y a ceux qui s'enivrent,
Dans ces bars enfumés,
Il y a ce qu'on délivre,
Qu'on a emprisonné.
Il y a ceux qui restent,
Il y a ceux qui partent,
Il y a ceux qui contestent,
Et puis ceux qu'on écarte.
Il y a ceux qu'on méprise,
Et puis ceux qu'on punit,
Il y a ceux qui se disent,
Que leur vie est finie.
Il y a ceux qui attendent,
Il y a ceux qui espèrent,
Il y a ceux qui trébuchent,
Dans ce monde d'embûches,
Y-a les fous, les tarés,
Qu'on enferme sous clé.
Il y a ceux qui se taisent,
Il y a ceux qui crient,
Que la vie ne vaut rien,
Mais que rien n'vaut la vie.
Il y a ceux qui ont peur,
Il y a ceux qui ont froid,
Qui s'en vont vivre ailleurs,
Qui se meurent d'effroi.
Et y a toi et y a moi,
On est deux, on est rois,
Dans l'amour ou la haine,
Dans l'oubli ou la peine,
Dans le chaud dans le froid,
On est riche de ça.
De Cypora SEBAGH
(C'est bourré de fautes, mais tellement touchant)
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