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Date : 26-07-2024 19:11:51
«Sabotage» sur le réseau TGV : la piste de l'ultragauche privilégiée
Le mode opératoire utilisé pour perturber le réseau SNCF à quelques heures de la cérémonie d’ouverture des JO de Paris est similaire aux actions de revendication de l’ultragauche. Mais Gabriel Attal appelle à la «prudence» à ce stade précoce de l’enquête.
L’opération de sabotage était préparée, coordonnée et massive. Dans la nuit de jeudi à vendredi, entre 1h30 et 6h du matin, le réseau SNCF a été victime d’une attaque visant à paralyser ses lignes. Trois actes de malveillance, à savoir des «incendies volontaires et des vols de câbles dans des chambres de tirages», ont été recensés sur l'axe Nord du TGV à Croisilles, sur l'axe Est à Pagny-sur-Moselle et sur l'axe Atlantique à Courtalain, a indiqué le ministre des Transports, Patrice Vergriete.
À Vergigny, dans l’Yonne, une quatrième tentative de dégradation a été déjouée in extremis par des agents SNCF qui effectuaient des opérations de maintenance. Durant leur intervention, ils ont aperçu des suspects et ont prévenu la police, provoquant ainsi leur fuite.
Des «points névralgiques» touchés
Les lieux choisis pour les attaques semblent stratégiques. Il s'agit systématiquement de points de bifurcation du réseau à grande vitesse, permettant ainsi de le perturber lourdement «puisque avec un incendie, on prive à chaque fois deux branches du réseau», a précisé le PDG de SNCF Réseau, Matthieu Chabanel.
Vendredi, aucune interpellation ni revendication n’avait encore eu lieu mais une piste commençait à émerger : incendier des installations évoque un mode opératoire utilisé par le passé par des membres de l'ultragauche, selon une source sécuritaire interrogée par Le Figaro.
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