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Date : 09-08-2024 13:24:13
JO Paris 2024 : Quand le succès français donne des boutons à la France insoumise
Habituellement si bruyants sur les réseaux sociaux, les élus de la France insoumise semblent totalement indifférents au spectacle offert par les athlètes français lors des Jeux olympiques. Voici un florilège de ceux qui, visiblement, ne supportent pas cette période où la France retrouve le sourire.
Les sourires, les médailles et les Marseillaise, ce n’est clairement pas du goût de la France insoumise.
Depuis le début des Jeux olympiques de Paris, les acolytes de Jean-Luc Mélenchon boudent les festivités et l’élan de patriotisme provoqués par les nombreuses victoires françaises.
Prenez le député LFI de Seine-et-Marne, Arnaud Saint-Martin, un illustre inconnu, qui s’est plaint du traitement par France Télévisions et Radio France, détenteurs des droits de diffusion :
« La couverture chauviniste des #JO sur le service public audiovisuel et ailleurs est pénible. Tout est cadré en fonction des performances espérées des sportifs français. [sic] Feu l’idéal internationaliste porté en théorie par l’olympisme. L'heure est à la régression nationaliste. »
Manifestement, la joie nationale n'est pas une pilule facile à avaler pour certains...
Les Jeux olympiques ?
Pas de quoi ravir tout le monde, apparemment. Ceux qui ne souhaitent pas déclencher une polémique sur du vent préfèrent rester quasi silencieux.
Prenons Mathilde Panot, par exemple. Mis à part quelques retweets anodins du compte Équipe France après des médailles françaises, elle n’a posté que trois tweets sur les JO.
Le premier pour applaudir la délégation palestinienne lors de son passage sur la Seine pendant la cérémonie d’ouverture (bonne chance pour trouver un tweet similaire sur la délégation française).
Le deuxième, pour encenser la cérémonie d’ouverture, qui aurait selon elle « sublimé notre héritage révolutionnaire » (on imagine qu’elle a dû adorer l’éloge de la guillotine avec le tableau de Marie-Antoinette décapitée).
Le troisième, un message de soutien au directeur artistique de la cérémonie Thomas Jolly, la DJ féministe et activiste LGBTQ + Barbara Butch, et la boxeuse algérienne Imane Khelif, « contre les réactionnaires de tout bord ».
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