Convoquer les années folles sur le dancefloor. Tel était le postulat de ces trublions électro lorsqu’ils ont gavé leurs samplers de pépites rétro croustillantes, de swing et de volutes manouches. Au prix d’un dur labeur, mais aussi parce que les trois fondateurs parisiens étaient des instrumentistes chevronnés passés par le rock et le jazz, l’expérience de labo s’est changée en projet scénique ambitieux, à mi-chemin de la revue de music-hall et de la proposition de clubbing extatique. De New York à Tokyo, la traînée de poudre s’est enflammée instantanément. Elle brûle encore.