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Date : 29-04-2024 11:15:14
ffacé du Code pénal en 1791, le crime dit « d’honneur » n’a pas de définition universelle et reste sujet à controverse chez les criminologues et les juristes. « Le parquet n’a pas à se prononcer sur le terme de crime d’honneur, ce n’est pas une notion juridique », réagit ainsi une magistrate du parquet d’Évry, qui a ouvert l’enquête sur la mort de Shemseddine. Pour l’Organisation mondiale de la santé (OMS), les crimes d’honneur forment une des quatre catégories de meurtres de femmes, où la victime est « accusée d’avoir transgressé des lois morales ou des traditions (adultère, grossesse hors mariage…) ».
Ils renvoient le plus souvent à des meurtres perpétrés par des hommes sur des femmes de leur famille. « Une femme qui a commis l’adultère, qui a fréquenté quelqu’un hors mariage, ou qui s’est fait violer », résume Anne-Blandine Caire.
Les pays du Proche- et Moyen-Orient en sont souvent le théâtre : défiguration à l’acide en Inde, lapidation de femme adultère au Pakistan, meurtre d’une épouse à la vie trop légère en Iran… Ces phénomènes se retrouvent sur le sol français en raison de « transferts culturels », estime-t-elle.
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