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Date : 03-05-2024 11:02:30
La seule matinale de France Inter – orchestrée par Nicolas Demorand, Léa Salamé et Sonia Devillers en semaine, Ali Baddou et Marion L’Hour le vendredi et le week-end – ne laisse planer aucun doute :
France Inter est une radio de gauche, européiste, immigrationniste et écolo-woke.
Quant au reste de la grille, on peut dire qu’il y flotte un épais « gauchisme d’atmosphère ». En vue des élections européennes, France Inter, comme la majorité des médias audiovisuels, a l’obligation depuis le 15 avril de respecter un principe d’équité.
Sur son site, l’Arcom précise que « les comptes rendus, commentaires et présentations auxquels donnent lieu les élections doivent être exposés avec un souci constant de mesure et d’honnêteté ».
Comment faire semblant de respecter ces recommandations tout en continuant en réalité de favoriser la gauche européiste et immigrationniste et de discréditer les représentants politiques qui ne sont pas en odeur de sainteté dans la Maison Ronde ?
D’abord, en conviant des personnes peu connues du grand public, supposément neutres dans cette campagne mais en réalité sur la même ligne pro-UE fédéraliste, immigrationniste et multiculturaliste que Raphaël Glucksmann. Exemple : mardi 23 avril, Nicolas Demorand recevait l’écrivain Giulano da Empoli. Celui-ci a dirigé le dernier numéro de la revue géopolitique Le Grand Continent sur laquelle Nicolas Demorand ne tarit pas d’éloges. Cette revue est éditée par le Groupe d’études géopolitiques sis rue d’Ulm, à l’ENS, et est fort prisée de tous ceux qui militent pour une UE élargie et « souveraine ».
L’entretien a donc été une ode à l’UE, à son avenir fédéral radieux, à sa transition écologique nécessaire, à son immigration heureuse, le tout agrémenté d’un discours rodé contre les « climatosceptiques » et les « forces nationales-populistes ». La poussée électorale de « l’extrême droite » dans toute l’Europe ne pourra sans doute pas être évitée, estime Giulano da Empoli en ajoutant dans la foulée une réflexion retenant l’attention : « Mais il n’y aura pas un changement de majorité trop important au Parlement européen.
Cela ne va probablement pas tout bousculer. On a une fenêtre d’opportunité de quelques années pour essayer de faire des choses. »
Traduction : malgré les quelques sièges que les partis dits d’extrême droite vont récupérer, la majorité du Parlement européen restera grosso modo sur la ligne actuelle et aura cinq ans pour entériner les projets de destruction des nations qui sont dans les tuyaux de la Commission européenne et visent à voir advenir le plus rapidement possible l’Europe fédérale et supranationale chère aux Allemands, à Raphaël Glucksmann et à Emmanuel Macron qui se voit déjà président de celle-ci.
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